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 OC :: HUMAINS

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Rune Draconis

Rune Draconis


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MessageSujet: OC :: HUMAINS   OC :: HUMAINS EmptyMar 7 Avr - 10:05

Charlie, Sea's Calling




Charles A. Smith


Spoiler:
JE SUIS EN RETAAAARD, PARDONPARDON J'ARRIIIIIVE !!


Présentation



    ✘  Charles Alexander Smith✘  Appelé Charlie ou Lavette✘  17 ans✘  Né dans une ferme pas loin de Giroux✘  Une famille de paysans avec qui il n'a plus de contact✘  Mousse✘  Quatre mois





Histoire

✘  Charlie est né dans une famille plutôt pauvre, travaillant dans une ferme non loin de Giroux. Il était le troisième fils et cinquième enfant, autant dire que la misère et le bruit étaient très présents à la maison. Tous devaient se lever tôt pour aller aider au travail dès leur plus jeune âge, et malgré le nombre, l'ambiance n'était pas toujours conviviale. Au contraire, les parents, débordés et fatigués, n'avaient pas toujours la patience et la tendresse qu'il faudrait face à des bambins, et les éclats de voix fusaient, parfois même jusqu'aux gifles. Cette atmosphère ne plaisait pas à Charlie, qui avait l'impression d'être le seul à se sentir aussi peu à sa place. Pourtant, il faisait de son mieux pour aider et supporter la situation. Après la naissance de deux autres sœurs, alors qu'il était âgé de quatorze ans, le rouquin montra quelques signes de rébellion. Quelle était cette vie où on ne pouvait pas s'épanouir, où dès le berceau on devait être rentable, utile, travailler ?! Il n'en pouvait plus et se mit à crier au beau milieu du repas, alors que sa fratrie baissait le nez sur leurs bols de soupe et que ses parents se montraient choqués de cette révolte. Enfant ingrat, petit voleur, tu devrais avoir honte, c'est pour vous qu'on se tue à la tâche, bla bla bla...

Bien évidemment il fut puni, et mis à l'écart. C'était le moment idéal pour se faire la belle. Aux yeux de ses parents, Charlie était un fils indigne, la honte de la famille, avec ses envies d'évasions et ses aspirations à quelque chose de meilleur ; il ne leur en voulait pas, il comprenait leur réaction. Mais lui voulait tenter sa chance ailleurs. Tant pis s'il devait échouer, au moins il aurait le cœur léger d'avoir essayé. Et en bon enfant, lorsqu'il quitta le domicile familial au beau milieu de la nuit, il n'emporta aucun vivre. Il préféra le laisser à ses frères et sœurs, à ses parents. En s'éloignant, il ne put retenir quelques larmes, pour cette famille qu'il aimait malgré tout et qu'il ne reverrait sûrement jamais.


✘  Heureusement, la chance sourit à cette fugue ; alors que le jeune garçon marchait en direction de la ville la plus proche, Giroux, il perçut un bruit de roues. Se retournant, il distingua une forme vague avançant plutôt rapidement vers lui ; une charrette ? Une carriole ?! Qu'importe, un véhicule salvateur ! En effet, Charlie marchait depuis déjà plusieurs heures, la fatigue et la chaleur commençaient à avoir raison de son enthousiasme... Avec de grands gestes, le rouquin réussit à attirer l'attention de la vieille femme qui conduisait sa charrette, et elle s'arrêta à côté de lui.

- Qu'ess tu veux toé ?

Le jeune garçon ne se laissa pas démonter par tant de politesse et d'amabilité, et expliqua calmement à la vieille sa situation et son désir de se faire emmener à la ville. Il dut implorer pendant un moment la charité de l'aïeule avant qu'elle ne consente enfin à l'emmener, maugréant dans sa barbe. Le reste de la route fut plus agréable, et la drôle d'équipe arriva bientôt en vue de Giroux. Pendant le trajet, Charlie avait tenté de dérider sa sauveuse, et était même parvenu à faire apparaître une grimace souriante sur le faciès ridé ; ce fut donc avec meilleure humeur que la vieille le laissa aux portes de la ville, et elle poussa la bonté jusqu'à lui donner quelques conseils pour se diriger, et les bonnes personnes à qui il pouvait s'adresser pour trouver un travail.

Plus sûr de lui, Charlie partit donc en quête d'un boulot et d'un logement, histoire de ne pas ruiner cette merveilleuse vie nouvellement commencée. Bon nombres de ses recherches furent infructueuses, du fait que personne ne voulait engager un gosse venu d'on-ne-sait-où ; mais alors que son espoir de survie s'effilochait, il débusqua un emploi, minable certes, mais toujours mieux que rien. Au moins il avait un petit salaire et un endroit où dormir, ainsi que de la nourriture. Ce n'était pas encore une amélioration stupéfiante par rapport à son premier lieu de vie, néanmoins il estimait déjà avoir eu la chance de voir un peu de pays.


✘  Peu de temps après son quinzième anniversaire, Charlie eut l'illumination de son avenir ; alors qu'il sortait les poubelles du bar dans lequel il avait été engagé un an auparavant, il vit une affiche qui se démarquait des autres sur le panneau d'affichage. En s'approchant, il découvrit sous ses yeux émerveillés une pancarte qui louait les avantages de s'engager dans les rangs de l'Autorité, pour servir le Roi et son pays. Le jeune garçon resta immobile pendant cinq minutes devant cette affiche. C'était ça ! Ça qu'il devait faire ! Il devait s'engager ! Fini la monotonie, il allait combattre les pirates, débusquer des trésors, découvrir le monde ! Tout chamboulé, le héros en herbe retourna dard-dard à l'intérieur, et le lendemain il quittait le restaurant, avec ses économies en poche, direction le QG des Autorités ! Plus enthousiaste que jamais, il embarqua avec plusieurs autres jeunes hommes d'âges divers et variés, dans une carriole qui faisait la route vers son Eldorado. Un nouveau pan de sa nouvelle vie apparaissait devant ses yeux éblouis !

Charlie se rappellerait toujours son arrivée au QG. Son expression entièrement ahurie face à l'immensité et la classe des lieux, l'allure incroyable des Officiers, tout l'émerveillait au plus haut point, et ne faisait que renforcer sa motivation à s'engager au plus vite ! Bientôt, il rejoignit un groupe de jeunes gens désireux de devenir mousses, et ce fut avec surprise et grande joie qu'il réussit avec succès à être admis ! Visiblement, son enthousiasme et sa détermination avaient impressionné un des Officiers, qui avait alors décidé de le prendre sous son aile. C'est ainsi que commença une aventure inouïe pour Charles Alexander Smith !


✘  Deux ans ont passé, et pendant ces deux années, il s'en est passé des choses ! Charlie a appris aussi vite et bien qu'il le pouvait, il a progressé à grands pas, et finalement, le jour de l'embarquement sur Le Cœur Des Braves est arrivé ! Avec émotion, le jeune mousse a pris la mer avec ses collègues, sous le commandement de la célèbre - et terrible - Isadora Finderberg, Amirale des Autorités ! A son égard, le jeune homme éprouvait beaucoup de respect et d'admiration, mais aussi de crainte face à son caractère de feu... Quatre mois se sont maintenant écoulés depuis qu'il a pris la mer, et il a déjà vu passer quelques combats contre des pirates, même s'il n'a encore jamais vraiment été mouillé au coeur de la bataille... En tout cas, chaque fois que Charlie regarde le ciel étoilé pendant son quart, il espère et prie silencieusement que son avenir dans les Autorités soit long et brillant !



✘  En ce qui concerne ses armes et ses aptitudes de mousse : Charles se révèle être un excellent tireur à longue distance, il a toujours été très adroit au lancer avec de divers projectiles, et a pu améliorer son art avec l'entraînement au QG. Il dispose donc dans ses effectifs d'une dague pour pouvoir se défendre en cas de combat rapproché, mais son arme la plus efficace est un fusil à lunette, petite merveille de technologie récemment pondue, qui a encore tendance à avoir des ratés.



Caractère

Charlie = NAÏF ; JOVIAL ; MALADROIT ; POLTRON ; DÉTERMINÉ



✘  Charles Alexander Smith est un gentil garçon. Oui, même à 17 ans, il est resté ce gosse aux grands yeux brillants qui s'émerveille de tout et de rien. Du fait de ses jeunes années passées dans un milieu où la routine et le labeur faisaient la loi, le rouquin n'a de cesse de s'éblouir devant toute chose inconnue qui lui passe sous le nez. Cette simplicité doublée de l'innocence de la jeunesse lui vaut souvent des moqueries de la part de ses collègues, mais Charlie est trop gentil pour le prendre mal ou se montre rancunier.

✘  La gentillesse du jeune mousse le rend aussi serviable et dévoué aux tâches qui lui sont données, à moins que ce ne soient les années de formatage à labourer la terre et cueillir les fruits qui l'aient rendu aussi prompt à exécuter les ordres. Ou bien, on peut aussi mettre ça sur le compte de sa motivation et sa détermination à se rendre utile pour accomplir dignement sa tâche de larb marin en herbe.

✘  La dignité, la loyauté, ce sont aussi des notions très importante pour Charles. Il est entièrement dévoué à son pays et à la cause du roi pour exterminer la vermine pirate. Enfin, tout ça c'est de la théorie, des serments prêtés avec véhémence quand l'ennemi est loin. Quand il s'agit de combattre, tout de suite, malgré la motivation et l'auto-persuasion, c'est plus dur de se lancer... D'ailleurs le soldat junior est parfois très content de faire partie de l'arrière-garde, qui reste à distance pour tirer, ainsi il est moins apte à s'évanouir quand les pirates engagent la bataille.

✘  Puisqu'on est lancés sur les défauts de notre jeune mousse dévoué, autant aborder le sujet de sa maladresse... Ce n'est pas un trait de caractère habituel. Cette gaucherie survient surtout quand il est embarrassé, surpris, admiratif, émerveillé... Bon, si, en fait on peut dire qu'il est habituel. Il fait des efforts, bien sûr, pour s'améliorer ou bien se rattraper, mais il arrive parfois que ces tentatives empirent la situation. Malgré cette attitude de boulet, Charlie en a impressionné plus d'un lorsqu'il fallait se concentrer pour tirer ; une fois en situation de combat, le jeune homme fait preuve d'une concentration et d'un sang-froid exemplaires qui lui permettent d'exceller dans ses tirs.

✘  En somme, Charles n'est pas vraiment un membre de l'Autorité idéal : froussard, maladroit, naïf, on pourrait presque croire qu'il a été engagé comme bouffon pour divertir les marins ; et pourtant, quand on apprend à le connaître, on se rend compte que ce qui fait sa force, c'est sa motivation, sa détermination et sa foi en la justice de l'Autorité. Avec des armes comme celles-ci, il y a de quoi espérer qu'il survivra a plus d'une année passée en mer !






Sur la terre ferme


✘  RuneD, rapatriée ici par Gaki °°
✘  Forum superbe et original, je veux des rps o/
YAY~








Grown up :

   ✘ Charles Alexander Smith
   ✘ 19 ans
   ✘ Aspirant




Caractère :

Vous souvenez-vous du petit Charlie, le petit dernier, le gentil larbin, le mousse inoffensif des Autorités ? Cette image vous parle ? Vous serez surpris. Deux ans ont passé, et on peut dire que le rouquin s'est, en quelques sortes, métamorphosé. Ne vous attendez pas non plus à retrouver un héros tout droit descendu de l'Olympe, hein ! Mais on peut dire qu'il a quand même bien évolué...

Alors qu'il aurait pu passer pour le bouffon de la marine lors de son arrivée, aujourd'hui, Charles a gagné en valeur. Et cette valeur, il l'a acquise en montrant une détermination inébranlable, mais surtout parce qu'il s'est acharné à travailler sur son caractère, et qu'il a acquis une grande maturité. Le gosse aux yeux brillants a cédé la place à un jeune homme plus sûr de lui, convaincu de ce qu'il veut et prêt à tout pour y parvenir.

D'ailleurs, un des progrès les plus fulgurants qu'on peut constater chez lui, c'est son courage, qui a redoublé : faut dire qu'il partait de loin quand même ! A présent, plus assuré de ses compétences et aptitudes, le rouquin fait preuve de plus de force et semble moins enclin à trembler comme une feuille face au moindre danger. Plus de sang-froid, plus de calme, de courage !

Il faut dire que grâce à ses efforts, il a pu monter en grade, et son nouveau poste lui confère de nouvelles responsabilités qu'il, ô surprise, gère plutôt bien ! Il lui était nécessaire de se renforcer, d'être plus fiable s'il voulait être à la hauteur de son nouveau poste d'Aspirant, et de manière générale, bien qu'il fasse toujours parties des troupes arrières, il se montre plus vaillant au combat.


Physique :

Bon, si vous vous rappelez ce gamin trouillard qu'était Charlie, vous remettez aussi sa silhouette fluette de gringalet ? Je m'en doutais. Eh bien sur ce point vous risquez d'être surpris aussi, parce qu'en deux ans, on peut dire qu'il a changé le bougre !

A 17 ans, Charlie paraissait en faire bien moins, avec son air de petit paysan mal-nourri, de garçon des rues. A 19 ans, suite à tous les exercices, entraînements et autres joyeusetés qu'il s'est imposé chaque jour avec le même entrain - entre autres amélioration de son habileté au tir, musculation, apprentissage du combat rapproché -, on peut dire que son corps affiche désormais un net changement. Et il en est fier, un peu. Premier élément notable, grâce à une croissance aussi soudaine qu'inattendue et surtout tardive, le jeune homme frôle à présent le mètre quatre-vingt, et sa silhouette laisse apparaître des muscles fuselés qu'il s'acharne à endurcir. Déjà un beau progrès !

L'Aspirant a l'air plus fiable et responsable, et même du visage, le jeune Charles a changé : il a moins cet air poupon de grand gosse, il dégage une maturité et du... calme. Sisi, je vous jure, du calme ! Du sang-froid ! Il a une maîtrise de ses émotions bien plus nette qu'auparavant, et son visage et plus fin et fait plus... oui, plus homme. Il a même quelques poils de barbe au menton ! Les premiers signes de la virilité, je vous dis !



En bref, en deux ans, Charlie a beaucoup évolué : c'est maintenant un jeune homme plus sûr de lui, mieux bâti, plus confiant et plus fort. Il a gardé la gentillesse qui le caractérisait, même celle-ci ne s'épanche désormais que pour ceux qui la méritent vraiment. En revanche, cette naïveté touchante et stupide qui le caractérisait aussi s'est envolée, Charles est plus mature (au cas où vous auriez pas trop compris), et même s'il garde un peu de cette charmante innocence, on le roule plus aussi facilement dans la farine, hé hé hé.


Dernière édition par Rune Draconis le Mar 7 Avr - 10:07, édité 1 fois
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Rune Draconis

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MessageSujet: Re: OC :: HUMAINS   OC :: HUMAINS EmptyMar 7 Avr - 10:07

Abe, Just Married


Abraham Lewis Brunner
« Qui que tu sois, tu ne m'intéresses absolument pas. »

Généralités
Nom ;; Brunner
Prénoms ;; Abraham (il préfère qu'on l'appelle Abe, mais le mieux reste encore de ne pas l'appeler du tout), Lewis
Âge ;; 23 ans
Genre ;; Masculin
Origines ;; Autrichien
Activité ;; Études d'Architecture
Sexualité ;; Hétérosexuel
Avatar ;; Uro de KARNEVAL
Règlement ;; Je vous fais gracieusement don d'un cookie aux pépites de chocolat, parce que c'est simple mais bon.
Chemin ;; J'ai été harponnée sur un autre forum par {pseudoCrevette}
Commentaire ;; Je n'ai pas pu résister face à la badassitude du concept de ce forum.


What happened in your life ?
Abraham nous vient tout droit d'une grande famille d'Autriche, autant d'un point de vue historique que de l'importance dans l'économie du pays. En effet, son père est PDG d'une industrie chimique réputée à l'international, et sa femme travaille avec lui, à la tête de la direction du laboratoire. Avant lui, deux grandes soeurs ; après lui, deux frères et une autre sœur. Il fut un temps ou une famille aussi nombreuse n'était pas exceptionnelle, et entretenait un climat de chaleur et d'affection. Mais les temps ont bien changé. Chez les Brunner, on n'a aucune idée de ce qu'est l'esprit de famille, les enfants étant seulement engendrés pour assurer la succession de l'empire bâti. Il n'était même pas prévu d'en avoir autant, mais avec deux paires de jumeaux, les choses vont vite.
L'ambiance a la maison était maussade : les parents étaient continuellement absents, et ne faisaient pas l'effort de s'investir dans l'éducation de leur progéniture, même lors de leurs rares passages ; pour quoi faire, ils avaient engagé bien assez de gouvernantes et de précepteurs pour s'en occuper à leur places ! Les enfants communiquaient rarement entre eux (à part les jumeaux, à savoir les deux aînées et les deux autres garçons), et aucun ne semblait développer un caractère particulièrement aimable ou affectueux envers ses proches. Il s'instaurait plutôt une sorte de rivalité, pour savoir lequel décrocherait la fierté et les félicitations de la part des parents, lointaines apparitions adulées sans être des visages vraiment connus. Il n'y avait pas de fêtes, pas de cadeaux, seulement des récompenses pour pousser la marmaille à faire toujours plus, toujours mieux.
Seul Abe ne se laissait pas entraîner dans cette mascarade de l'enfant bien dressé. Aussi désintéressé des liens familiaux que sa fratrie, mais doté d'un caractère plus affirmé et moins docile, ses choix furent faits très tôt et vite défendus face à l'ire paternelle. Dans les prévisions des parents, chaque pion devait occuper une place bien définie, et ils furent assez mécontents de la rébellion d'une de leurs recrues, qui semblait pourtant si prometteuse. En résultèrent de nombreuses années de lutte et de conflit, qui n'allèrent pas en s'améliorant, d'autant que le climat familial se montrait de plus en plus houleux, l'adolescent se mettant à dos ses géniteurs, mais aussi ses frères et sœurs. Le temps passait, et le père ne pouvait plus supporter cette tension, cet affrontement continuel avec cet enfant ingrat, soi-disant la chair de sa chair. Comment un être qu'il avait procréé pouvait-il se montrer aussi ingrat ? Il contribuerait à bâtir l'empire familial, ou bien il irait vivre sa vie loin d'eux, loin de l'Autriche.
Dans un monde où les relations humaines tendent à disparaître, quoi de plus simple que de se débarrasser d'un enfant rebelle en l'expédiant au bout du monde ? Sous prétexte d'un avenir brillant, par le biais d'une école d'Architecture de renom, Abe fut envoyé au Japon. Il n'avait plus l'âge où on peut berner avec facilité un enfant, et il a d'ailleurs toujours été plutôt perspicace à ce sujet. Il savait donc déjà que ce voyage n'avait rien d'innocent, mais il s'y conformait, puisqu'au moins il serait libéré du joug parental.
C'était sans compter sur ce qu'il allait trouver une fois le pied posé sur le territoire nippon. En bon étranger qu'il était, désireux de s'intégrer dans ce nouveau monde et cette nouvelle culture, il a volontiers accepté de recevoir une puce, mais depuis lors, il vit dans la hantise de recevoir un jour un courrier de la part de l'Incontestable, lui annonçant un mariage avec une parfaite inconnue. Voire, de ce qu'il a entendu, avec un parfait inconnu, ce qui serait doublement humiliant de son point de vue si sa famille venait à l'apprendre. Encore faudrait-il qu'il représente un quelconque intérêt pour sa famille... Le voilà donc depuis quelques années installé au Japon et suivant son cursus d'Architecte, se plongeant dans les études, la conception et la consultation d'applications et de logiciels pour exercer ce qu'il considère comme son art. Il espère que sa solitude tranquille dure encore quelques temps, mais à 23 ans, l'Incontestable va peut-être trouver qu'il serait temps qu'il participe à l'effort commun...


Are you a little bit Crazy ?
Plusieurs traits semblent apparaître comme dominants dans le caractère d'Abe, et ce, dès le premier coup d'oeil ; s'il faut parfois se méfier des premières impressions, face à lui, vous pourrez d'emblée vous fier à ce que vous voyez. Ce mur de glace et de dédain qui se dresse devant vous est certainement tout ce que vous pourriez tirer du jeune homme, en tant qu'êtres extérieurs de son cercle familier. Quoi qu'en fait, il ne soit pas évident qu'il daigne accorder beaucoup plus à ses proches. Notre gaillard a été fait comme ça, élevé dans un foyer froid et distant, il est lui-même devenu un bloc de silence, enfermé dans un mutisme parfois angoissant pour son interlocuteur.
Plutôt que de parler à tort et à travers, Abe se tait et observe, tout, tout le monde, tout le temps. Il passe bien plus de temps bouche close que la plupart de ses congénères, et lorsque ses yeux ne sont pas fixés sur quelqu'un, ils sont rivés sur l'écran de son smartphone, sur lequel il vérifie ses mails ou ses divers comptes sur les réseaux sociaux. Chose assez amusante lorsqu'on réalise quel être asocial il est, mais ceux-ci sont plutôt révélateurs : il ne se soucie pas vraiment de mettre à jour ses photos ou de livrer des informations personnelles, en revanche, il a assez de charisme pour être environnés d'amis "virtuels", et peut ainsi espionner les diverses sphères qui constituent son existence : le travail, la famille, les quelques vagues connaissances qu'il ne peut pas ranger dans une boîte...
Peu de personnes aujourd'hui peuvent se targuer d'être réellement sociables, dans la vie réelle en tout cas. Cette perspective n'a jamais enchanté Abe, et il préfère se consacrer à celle qu'il dessine sur de grands carnets, chez lui, seul. Depuis tout petit, il a toujours été fasciné par les bâtiments, la construction, l'architecture, et sa voie est tracée depuis bien longtemps dans sa tête. Il sera Architecte, sinon rien. Il ne saurait vivre sans imaginer la manière dont il modifierait les divers établissements qu'il rencontre au cours de ses quelques sorties, et lorsqu'il ne s'intéresse pas à ses mails ou sa fausse vie sociale virtuelle, il est capable de rester plusieurs heures sur sa tablette, face à face avec une application d'architecture et de design de bâtiments, à dresser des plans, tracer des lignes, créer des arches et s'intéresser à la sculpture des façades. L'Architecture est plus qu'une passion pour lui, c'est une religion, et c'est peut-être le seul sujet sur lequel vous le verrez s'animer un brin.
On ne lui connaît pas vraiment d'autre passion, à croire que rien n'est susceptible de l'intéresser. Étant un jeune homme brillant et intelligent, il a certes une prédilection pour les sujets et les matières complexes et mathématiques, mais n'en ferait pas une carrière, au grand dam de son paternel, qui l'aurait volontiers embauché dans son usine. En réalité, c'est comme s'il prenait de la distance avec tout, autant ce qui pourrait être une source d'intérêt que des gens. D'après les dires de certains, en ce qui concerne ses pairs, Abe serait en fait d'une extrême timidité, doublée d'une éducation qui ne le pousse pas à aller vers les autres. Mythe, vérité ? Qui sait.
Peut-être tout ceci n'est dû qu'à cette indécrottable fierté que ses géniteurs lui ont injecté, du haut de leur vie importante et tellement occupée, et surtout, de loin. Faute de mieux, avec de tels modèles, on ne pouvait pas s'attendre à mieux, c'est donc tout naturellement qu'Abraham vous lorgnera d'un œil désintéressé voir hautain.
Faut-il vraiment l'avouer ? Il a certainement peur du mariage. Vivre continuellement avec quelqu'un, se voir forcé à la proximité et au contact... C'est presque un cauchemar pour lui, et il redoute le jour prochain où il deviendra esclave de l'Incontestable. Vu son âge, cela ne saurait tarder, et son/sa futur(e) promis(e) ne connaîtra sûrement pas un pur bonheur conjugal. Mais Abe a sûrement encore plus peur d'être exécuté, donc il ne rechignera pas trop à accomplir son devoir. Pas davantage.


I look like ...
Abe est grand. Du style plutôt très grand, et la plupart du temps, raide comme un piquet, ce qui n'est pas vraiment étonnant quand on sait quel genre d'homme il est. Et si on ne le sait pas, au moins, on est rapidement au courant. Il n'y a qu'à se sentir visé par ses prunelles orangées pour être imprégné de gêne et percevoir le dédain qui émane de sa personne. Au premier abord, ces yeux, à demi-clos, ne semblent pas menaçants. Ce n'est qu'à bien y regarder, une fois qu'ils sont rivés sur vous, que vous découvrez qu'ils sont acérés, prêts à vous dépouiller intégralement afin d'extorquer la moindre information que vous seriez susceptible de laisser échapper. De quoi instaurer rapidement un climat agréable de confiance. Il faut bien l'admettre, l'apparence du jeune homme est trompeuse, de loin elle pourrait presque passer pour négligée, du fait de ces cheveux châtain-roux foncés tombant sur ses épaules, et la plupart du temps relevés en une demi-queue de cheval. Une telle coiffure indiquerait chez n'importe qui du laisser-aller, ou une volonté de paraître branché. Il n'en est rien pour Abe, il a toujours eu cette coiffure et s'apprécie de la sorte, d'autant qu'elle lui permet de dégager un peu la nuque en laissant des longueurs. Pour ce qui est de lui dégager le visage, les mèches rebelles se chargeront toujours de contrecarrer ses plans, venant se glisser sur son front et devant ses yeux - peut-être qu'il se plaît à croire que ça contribue à son charme, même si en réalité il n'osera jamais draguer ouvertement qui que ce soit. Que dire de plus ? Sans être franchement superficiel ni très porté sur l'esthétique, Abe ne laissera jamais sa svelte silhouette pâtir de formes disgracieuses, mais comme il exècre le sport, il se contente de manger assez peu. Si ses cheveux mentent sur le soin qu'il peut porter à son apparence, en revanche, ses vêtements ne trompent pas. Une fois de plus, rien de très esthétique là-dedans, le jeune homme se moque de ce que pourraient penser les autres - quels autres, qui sont les autres ? C'est un léger côté narcissique et surtout maniaque qui se dévoile, et fait que tout ce qui se trouve dans sa vie est ordonné avec une rigueur quasi maladive. Tout, vous dis-je. TOUT.


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MessageSujet: Re: OC :: HUMAINS   OC :: HUMAINS EmptyMar 7 Avr - 10:12

Aécia, Sea's calling (à la base)







Aecia Castiglione

♦ Prénom & nom : Aecia Castiglione (dite Surnom)
♦ Âge : Aucune idée .3.
♦ Origine : Imaginez un pays qui ressemble à l'Italie...

♦ Équipage : Les Bêtes
♦ Rang : Aucune idée .3.
♦ Ancienneté : J'sais pas encore


♦ Histoire : Il était une fois bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla...


♦ Caractère : Aecia est quelqu'un de bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla...

♦ Qualités : Il était une fois bla bla bla bla bla bla...

♦ Défauts : Aecia est quelqu'un de bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla...


♦ Armes : Aecia est quelqu'un de bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla...



Môa

♦ Comment as-tu connu Sea's Calling : Je suis venue par un bel été, y'a plus d'un an... la vache le temps passe vite oAo c'est Gaki qui m'a ramenée je crois *^*

♦ Quelles sont tes attentes : Je veux des rps encore et encore /o/

♦ Les codes : Sirène ♦ Fantôme


Code © Runy


Dernière édition par Rune Draconis le Mar 7 Avr - 10:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: OC :: HUMAINS   OC :: HUMAINS EmptyMar 7 Avr - 10:12

Aecia Castiglione | [Aéssia - Kastillioné] | Sur les mers, elle se fait appeler la Reine des pirates ou Capitaine. Son nom de famille n'est jamais mentionné et quasiment aucun membre de l'équipage n'en a connaissance.

On ne demande pas son âge à une dame, encore moins lorsqu'il s'agit d'une capitaine pirate - sous l'emprise de la boisson, elle répond qu'elle est éternelle.

Aecia est une grande femme, dépassant le mètre soixante-dix. Elle s'est forgé une stature athlétique à coups de sabre et en grimpant sur les plus hauts mâts de son navire. Elle a en outre une constitution d'acier, qui la prévient de tout virus nauséabond, et lui permet de se relever sans trop de mal de diverses cuites. Pour une femme pirate, il est important d'être forte constamment, non seulement pour rabattre les caquets de jeunes mâles un peu trop intrépides aux égos surdimensionnés, mais aussi pour maintenir à flot son équipage et ses expéditions. Et puis, avoir le mal de mer n'aiderait pas à la crédibilité...
Je parlais donc de son physique. La peau de la jeune femme est mate, d'une part grâce à ses origines méditerranéennes, mais aussi de par son mode de vie, sans cesse en extérieur, quelle que soit la météo. Sa tignasse hirsute, coupée au carré et rarement entretenue, a au moins le mérite d'une agréable couleur, elle aussi liée aux embruns et au soleil : les mèches de sa nuque virent au brun, tandis que celles sur le haut de son crâne sont plutôt châtain. En été, certaines mèches prennent même la couleur du miel et brillent sous les rayons de l'astre solaire - du moins lorsque la dame a pris la peine de laver ses cheveux.
Malgré tous les détails hygiéniques parfois peu glamours, imposés par la vie de pirate, Aecia est une belle femme qui fait se retourner les têtes. Son visage ovale est harmonieux, est fortement marqué par ses origines : deux sourcils épais qui jonglent au rythme de ses humeurs, une bouche aux lèvres sombres et joliment dessinées, et deux yeux assez magnifiques. Leur couleur oscille entre le noisette et le vert kaki, en fonction de la luminosité, mais restent clairs et acérés quoi qu'il arrive.
Celle qui se prétend reine des pirates dispose d'une panoplie assez fantastique de costumes et déguisements, dont elle aime se grimer pour avoir ses entrées partout (lorsque son nom ne suffit pas ou qu'elle veut passer incognito). Des frusques de mendiant aux somptueuses robes de tissus précieux (même si celles-ci sortent rarement vu leur inconfort pour la bataille), la jeune femme est capable de se métamorphoser à une rapidité surprenante, leurrant parfois même son propre équipage au moyen d'accessoires, de postiches et de maquillage. Elle a de même de nombreuses tenues à porter sur les mers, c'est un des petits luxes qu'elle aime se permettre - on peut se laisser aller avec quelques règles de l'hygiène, mais sentir le bouc dans les mêmes vêtements pendant trois mois, c'est clairement pas envisageable.
Elle n'hésite d'ailleurs pas à imposer le bain hebdomadaire sur son bâtiment, donc on peut considérer son équipage comme l'un des plus propres des océans.

Accessoires fétiches [UC]

Si la belle dame fait tourner des têtes, c'est aussi qu'elle sait y faire pour se mettre en avant et charmer son public. Capable de se métamorphoser et de jouer la comédie à la perfection, elle est capable de prendre dans ses filets quasiment n'importe qui. Rien de plus simple pour elle d'attirer quelques jolis oiseaux dans son lit, qu'elle aime bien rempli, de mâles et femelles très variés qui auront attiré son attention - et son appétit.

Aecia est une femme forte, nous l'avons déjà dit. Ses muscles sont rompus au combat terrestre et naval, ce dernier en particulier qui lui a permis de développer un sens de l'équilibre inébranlable. Ses armes favorites sont le sabre, le poignard, le combat avec deux dagues, le lancer de couteau, tout ce qui touche aux lames. Elle est assez adroite pour utiliser un pistolet et faire mouche, elle en a d'ailleurs toujours un ou deux glissés dans ses vêtements, mais elle préfère le combat rapproché. Son agilité permet de compenser la force d'adversaires qui font deux fois sa taille, et sa vitesse lui permet de sortir facilement victorieuse d'une mêlée. Elle tâche en outre de se tenir au courant de tous les poisons existants, de leurs effets, leurs antidotes, et se montre très méfiante avec la nourriture qui n'a pas été préparée par ses gars.

Son histoire [UC]

Son caractère : explosive - solaire - courageuse - fière - loyale - sanguine (rancunière)


Que fait-elle de sa vie : capitaine de l'équipage dont le nom doit être trouvé
Bateau / équipage
Qui est le quartier-maître ?

Equipage de flibustiers : en temps de guerre, combattent pour le plus offrant ; font des transactions commerciales pour de riches marchands ; mènent des expéditions, traquent les trésors ; pillent les navires marchands, libèrent les esclaves ; respectent le code d'honneur des corsaires vis-à-vis des marchands (pas de tuerie et de vol des biens personnels, mais saisie du bâtiment et du fret).
La variété des activités permet de leur assurer un train de vie correct, sauf en période trop calme ou par tempête (activité compliquée).
Moyen-Âge : affrontement avec pirates méditerranée et vikings.
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Rune Draconis

Rune Draconis


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MessageSujet: Re: OC :: HUMAINS   OC :: HUMAINS EmptyMar 7 Avr - 10:15

Bái, Ascending Sun


Nom : Bái - 白 ;
Nature : Esprit - Jiāngshī 僵尸
Âge (approximatif) : 20-25 ans d'apparence, 83 ans en réalité ;
Genre : masculin semblerait-il ;
Lieu de prédilection : les toits de la ville, mais il furète dans beaucoup de places, surtout de nuit ;
Échelle sociale : 5/100 ;


Compétences : en tant que zombie, Bái n'a pas de réelles compétences magiques, seulement des aptitudes physiques un peu hors normes. Par exemple, il ressent très peu la douleur, mais mettra beaucoup de temps à guérir d'une simple plaie ; il a beau être souple et léger, il doit quand même faire attention à ne pas trop jouer les équilibristes, sans quoi il va finir comme une poupée désarticulée sur les pavés.
En forme originelle, il peut réaliser des bonds impressionnants, se déplaçant rapidement sur les toits de la ville, et la rapidité de ses mouvements, mues par son instinct bestiale, est également augmentée. Il évite cependant de se retrouver dans cette forme, le risque de perdre le contrôle étant trop grand.


Caractère : Bái est une créature plutôt inoffensive ; il a un côté un peu innocent et enfantin qui le pousse à errer sans but dans les rues de la ville, à sourire et faire des prédictions heureuses aux gens qu'il croise, persuadé que quelque part, ça les aidera à réaliser de grandes choses (et puis certains paient cher pour entendre de belles promesses). Dans ses pérégrinations, il a cependant tendance à faucher des petits objets et babioles sans valeur autre qu'un peu d'affectif ; il aime en faire la collection et les ranger dans un ordre précis, se remémorant où et quand il les a récupéré. C'est un peu comme s'il se fabriquait des souvenirs avec des morceaux de vie des autres. Ses talents de kleptomane se forgeant à l'expérience, il peut aussi lui arriver de dérober quelques bijoux lorsqu'il fait des prédictions à des dames de la haute, certes. Mais elles doivent en avoir à la toque pour remplacer leur perte, et de toute façon, il est souvent déjà loin quand elles s'en rendent compte, trop grisées par ses flatteries pour le réaliser plus tôt.
Malgré sa condition peu ragoûtante, le Jiangshi est coquet, et aime revêtir les beaux habits qu'il a gardé de sa vie d'avant pour aller proposer ses prédictions dans les beaux quartiers - personne ne s'est rendu compte qu'il s'agit de son costume mortuaire jusqu'à présent. Quand il en a l'occasion, il fait un tour dans les marchés, cherchant du côté des épices ou des poudres des pigments pouvant recolorer son visage tristement crayeux, fardant ses joues, ses paupières et ses lèvres pour enjoliver ses traits.
Bái est un grand curieux de ce monde en pleine transformation qui l'entoure ; un peu déconnecté du monde réel, il est pour l'instant à l'abri de la traque des britannicus et ne se rend donc pas compte du danger qu'il peut encourir, observant tous les changements qu'ils imposent aux tang comme un vent de nouveauté qui fait pétiller la ville. Bien qu'il vive lui-même dans une misère assez palpable, il se satisfait de fort peu, et profite de son temps libre pour flâner et observer les gens. Sa curiosité le pousse à s'intéresser à beaucoup de sujets et métiers différents, mais il se lasse également très vite, papillonnant sans arrêt d'une occupation à une autre. De même, il aime converser avec différentes personnes, dans un mood tout à fait platonique. Il a remarqué que ses tentatives essuient tout de même une majorité de refus ou de mépris dans les beaux quartiers, et ne s'en formalise pas plus que ça pour l'heure, mettant ça sur le compte des différences culturelles.
Pour subsister dans sa condition médiocre, l'esprit pratique le troc dans les bas quartiers, chez des commerçants qui commencent à bien le connaître, lui sa bonne volonté et sa grande maladresse. Vaisselle, ménage, services, il fait un peu de tout sur des périodes courtes et ponctuelles, qui lui suffisent en général simplement à récolter quelque chose à manger.
La nourriture humaine l'apaise, mais régulièrement, une toute autre sorte de vide le met au supplice : la soif d'énergie vitale. En tant que Jiangshi, Bái doit régulièrement s'en repaître s'il ne veut pas terminer comme une créature avide et cruelle, bestiale et dangereuse. A l'instar des vampires, le sang humain lui apporte quelque réconfort, même s'il préfère absorber l'âme entière lorsqu'il le peut et l'ose ; il doit aussi lutter pour ne pas dévorer entièrement son repas, essayant de se maîtriser pour le rendre inconscient et faire passer sa morsure pour une attaque d'animaux errants. Lorsque cet autre manque se fait sentir, l'esprit se renferme, devient plus froid et muet, évitant les contacts avec les humains - jusqu'à présent, ses rares "connaissances" pensent que ce sont des sautes d'humeur dues aux cycles lunaires, et il ne fait rien pour les détromper. Lorsque le besoin d'énergie est sur le point de le faire basculer, il va traîner dans des lieux de beuverie crasseux et mal-famés, où il lui sera plus simple de dégoter une proie sans se faire trop remarquer. Bien entendu, la qualité de vitalité qu'il déniche dans ces endroits est assez moindre, et le force à y revenir trop souvent à son goût, mais il ne peut se permettre d'aller chercher des âmes plus pures - pour le moment en tout cas.
Une fois repu, l'esprit reste quelques jours dans son nid pour récupérer des forces, puis retourne dans sa routine, souriant et optimiste comme à son habitude.
Facette sombre de son caractère : trop d'ennui ou un sentiment de déconnexion trop fort, déprime, besoin de se remplir la tête de fumigènes et de rêves pleins de couleurs, use et abuse d'opium et de drogues pour retrouver des bribes du passé (c'était mieux avant) ou s'échapper du réel (c'est aussi pour ça qu'il est très déconnecté et optimiste malgré son statut d'esprit, il ne se rend pas compte qu'il est perpétuellement sur la sellette parce qu'il stagne majoritairement dans les bas quartiers où personne ne l'ennuie et où il vit dans sa tête).

Relations :
Britannicus : distance polie et parfois un peu effrayée, ces gens ont tant de prestance et le font se sentir si petit...
Tang : politesse et amitié, la plupart des autochtones ont le cœur sur la main et toujours un petit mot gentil, parfois des anecdotes dont Bái est friand ; en revanche il n'a pas remarqué l'existence de marchés noirs ou mafias, trop déconnecté et aérien pour saisir l'ampleur des activités souterraines.
Enfants du silence : comme pour les mafias, il a dû en croiser, noter rapidement quelques signes échangés dans les bas quartiers, mais n'a jamais été confronté à eux ; il ignore donc tout de leur importance et leur fonctionnement.
Esprits : dans ses nombreuses années d'errance dans la ville, le Jiangshi a dû croiser certains de ses pairs ; il n'a cependant jamais entamé de dialogue avec ceux qu'il a suspecté sortir du cadre humain.


Physique :
Forme humaine : Bái signifie blanc (ce qui colle assez bien à son teint d'aspirine) ; sans surprise, notre esprit possède une carnation très pâle, qu'il enjolive comme il peut avec quelques pigments glanés ici et là sur les étals du marché. Pas spécialement grand, il passe facilement inaperçu dans les rues animés, du fait de sa silhouette gracile, presque chétive. Pourtant, il ne manque pas d'énergie, que ce soit pour se promener ou faire quelques acrobaties sur les toits ! Son visage aux traits fins est encadré de cheveux d'un noir de jais, tombant souplement au-dessus de ses épaules. Ils poussent très lentement, leur propriétaire n'étant techniquement plus en vie, aussi le jeune homme se soucie peu de les entretenir ; il n'est pas rare que des mèches lui tombent devant les yeux ou dépassent sur les côtés. Ses yeux en amande abritent deux prunelles noires, souvent rieuses ou illuminées d'une étincelle de curiosité, qui plisse également quasi perpétuellement les coins de sa bouche. Les observateurs rigoureux ne manqueront pas de remarquer, lorsque le manque d'énergie se fait de plus en plus sentir, l'apparition de cernes, rides, d'un teint plus maladif et de vaisseaux éclatés. Il fait en sorte de se montrer de moins en moins au cours de cette période, histoire d'épargner au monde la vision de sa déchéance.
D'un point de vue vestimentaire, l'esprit récupère des sapes où il le peut, les raccommodant avec du gros fil si besoin. Il en prend soin, bien que des accidents ne soient pas exclus du fait de sa maladresse ; aussi, l'ensemble paraît à la fois soigné et grossier. Dans ses affaires personnelles, il collectionne aussi sa tenue mortuaire, seul vestige de sa vie passé, qu'il ne sort que quand il va errer dans le beau monde. Il affectionne particulièrement les belles étoffes chatoyantes, mais ne peut pour l'instant que rêver de s'en draper, n'ayant ni les moyens ni l'audace suffisants pour s'en procurer.

Au quotidien, l'esprit est en activité plutôt le soir et la nuit, jouissant de l'obscurité et de l'animation de la ville pour se faufiler partout. Il lui arrive également de sortir pendant la journée dans les quartiers les plus bas, qui sont moins alimentés par la lumière du soleil, mais tâche de favoriser les coins d'ombres, ou bien de s'équiper d'une ombrelle ou de plusieurs couches de vêtements. La lumière affaiblit beaucoup ses yeux sensibles, qui sont en revanche des alliés de poids pour se déplacer dans l'obscurité et le dédale des toits.

Forme originelle : le Jiangshi se transforme systématiquement lorsque la faim de force vitale se fait sentir, mais cette métamorphose se fait petit à petit sur plusieurs jours. Il est également capable, sans ressentir de manque, d'apparaître sous sa forme de zombie en quelques minutes (s'il a besoin de force ou de vitesse, par exemple), mais le rituel est délicat, et il n'en abuse pas car ça lui demande beaucoup d'énergie, d'autant qu'il n'est pas à l'abri d'une perte de contrôle.
Une fois transformé, sa pâleur devient extrême, maladive, la peau presque transparente là où elle est fine (poignets, arrières des genoux, autour des yeux, etc.) ; ses mains se font osseuses et griffues, sa dentition devient cauchemardesque, jaunâtre et aiguisée comme des crocs. L'étincelle qui anime ses yeux disparaît, remplacée par un regard terne, vide, cerné de noir, aux prunelles rougeoyantes et inquiétantes. De même, ses cheveux deviennent filasse, cassants, et perde toute couleur ; des marques de vieillesse, rappelant les nombreuses années qui se sont écoulées depuis sa naissance, viennent creuser sa peau asséchée. Il est clair que dans son reste de conscience et lucidité, toute surface réfléchissante est abhorrée pour ne pas s'évanouir en gémissant face à pareille apparition cauchemardesque.
Bien que toujours en partie lui-même, Bái devient plus bestial, se déplaçant un peu courbé, par bonds quand personne ne peut le voir. Jusqu'à présent, il n'a jamais perdu suffisamment de contrôle pour être aperçu ou faire du mal involontairement, mais s'il arrivait qu'il ne puisse se sustenter d'énergie pendant un trop long moment, il pourrait causer quelques dommages, et s'abîmer la santé au passage.

En sa qualité de cadavre partiellement animé, il peut être maintenu immobile ou obéissant comme un pantin par l'intervention d'un maître taoïste, armé d'un talisman, un feuille de papier jaune collé sur le front du zombie. De manière générale, il reste éloigné des miroirs et des symboles spirituels (taijitu, bagua) qui seraient susceptibles de l'annihiler, son plus grand ennemi restant le feu. La perspective d'être sous le contrôle d'un maître taoïste lui fait peur parce qu'il craint ne plus jamais être libre de ses mouvements.


Histoire :
Comme toujours avec les zombies, il y a un avant, et il y a un après.
L'avant date de la Dynastie Qing, lorsque les mandchous régnaient sur l'empire Tang et que Britannicus n'était encore qu'une menace lointaine. Dans la cour de l'empereur se trouvait une famille de grande influence, les Jin (金), qui sur plusieurs générations resta proche du pouvoir et au sommet de la puissance de l'empire. Lorsque les britanniens forcèrent l'ouverture des frontières et du marché, et qu'ils gagnèrent le centre du pouvoir, la population se divisa : une grande majorité voyait l'arrivée de Britannicus comme une invasion, certains aisés étaient cependant prêts à tout faire pour conserver une place de choix dans l'échelle sociale. C'était le cas de la famille Jin, qui non seulement loua les avancées technologiques permises par leur nouvelle tutelle, mais mima également leur mode de vie, tâchant par tous les moyens de bien se faire voir du Gouvernement et de rejeter leur nationalité Tang.
Évidemment, un tel comportement ne fut pas sans conséquences ; lors des premières révoltes des autochtones, des mouvements de représailles furent intentés contre les grandes familles qui avaient trahi leur patrie. L'immense et noble demeure des Jin fut envahie, ses occupants maltraités, et bientôt leur domaine ne fut plus qu'un immense saccage, fait de meurtres et de pillages.
Les corps furent enterrés à la va-vite, les cérémonies bâclées : tout le monde souhaitait oublié cette affaire au plus vite. L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais la mort réserve parfois de drôles de surprises...

Bái Jin état l'aîné des enfants, futur héritier porteur de la politique et de l'influence de sa famille après son père. En digne fils prodige, il était arrogant, sûr de lui, prompt à la colère face à la contrariété, et médisant sur tout être inférieur. Depuis l'arrivée des britanniens, il applaudissait chacune de leurs mesures, reniant sans mal l'existence des esprits et les traditions tang, prêt à se donner tout entier à la modernité. Il appréciait déambuler dans les plus belles avenues du Chu'Hai dans des tenues somptueuses, accompagné d'une large escorte ; là, il se donnait en spectacle, n'hésitant pas à proclamer haut et fort les bienfaits de l'ouverture de l'empire Tang à l'extérieur, de la modernité britannienne, dénigrant ceux qui souhaitaient rester dans la fange et la médiocrité.
Évidemment, une telle insolence ne resta pas impunie ; à l'époque déjà, les Triades et les populations autochtones opprimées grondaient contre l'avilissement des hautes familles et leur culte de Britannicus. La famille Jin fut choisie pour l'exemple, mais l'aîné ne fut pas seulement roué de coups et laissé pour mort : des maîtres taoïstes lancèrent sur lui une malédiction, l'obligeant à se relever de son caveau, à errer dans la ville jusqu'à redevenir poussière, sous la forme d'un Jiangshi.

Lorsque Bái tout court fit son chemin depuis les entrailles de la terre jusqu'à l'air libre, son esprit était vide, ses souvenirs absents. D'abord incapable de pensées cohérentes, il circula comme un automate dans des ruelles sombres et sales, dernière demeure où avait été reléguée sa famille déchue. Depuis le massacre, dix années s'étaient écoulées, suffisantes pour que leur nom et leur souvenir tombe dans l'oubli. Les antécédents du jeune homme semblaient s'être perdus dans les années passées dans le royaume des morts, et personne ne fit le lien entre un ancien noble arrogant et l'âme en peine aux airs hagards qui déambulait dans les rues.

Soumis à la malédiction des taoïstes, Bái a recommencé sa vie au bas de l'échelle sociale, métamorphosé en entité passive et inoffensive. Mêlé à la population, il a appris à composer son existence en se débrouillant comme il le pouvait. Les esprits de Chu'Hai logent traditionnellement dans des lanternes, mais le Jiangshi craignant le feu, il a élu domicile dans une vieille lanterne perpétuellement éteinte, installée en hauteur à l'entrée d'une vieille bâtisse décrépie. Personne ne l'a décrochée parce qu'elle participe à la décoration du lieu - ou plus vraisemblablement parce que personne n'a envie de se donner cette peine, et la lanterne a été totalement oubliée des habitants. Autrefois maison cossue, la baraque perdue dans les tortueuses ruelles de la ville basse abrite aujourd'hui plusieurs familles, dans une ambiance plus ou moins calme, sous l'œil bienveillant mais ferme d'une petite vieille. Elle n'a jamais vu Bái sous forme d'esprit ou en interaction avec la lanterne, mais chaque fois qu'elle le croise, son air entendu laisse supposer qu'elle n'a pas jeté ses croyances sur les esprits aux oubliettes - bien qu'il ne soit pas un esprit protecteur, mais il est gentil, que voulez-vous.

En 1926, les sources de magie allant s'appauvrissant et du fait de sa condition de Jiangshi, le jeune homme est souvent en proie à des faims difficilement apaisées qui torturent son être ; le maigre pécule qu'il récolte dans ses activités est par conséquent occasionnellement dilapidé dans des drogues pour combler le vide que ses maigres proies ne peuvent combler. La magie lui permettait de rester dans une forme humaine stable plus longtemps, avec son déclin il doit à présent celle qui survit par la croyance des Tang, afin de maintenir sa couverture et ne pas être détruit par les britanniens. C'est un des rares moments où il côtoie relativement longtemps les humains, perdu au milieu d'eux, tous réunis dans une pièce mais chacun évaporé dans ses propres songes (cette drogue n'est-elle pas aussi une sorte de magie ? En tout cas elle est utile pour lui redonner de l'allant).

Intentions : bienveillantes, malgré son besoin de se repaître de quelques souffles vitaux, Bái n'est pas animé par de sombres projets. Au contraire, il essaie de diffuser un peu d'optimisme au sein de la population avec ses prédictions positives et farfelues. Comme il traîne un peu partout, on serait tenter de l'utiliser en tant que messager ou rapporteur, mais ce serait sans compter sur son incroyable distraction et son innocence.


HRP
Pseudo : Runy le Papou
Âge : un quart de siècle ma gueule
Parrain : le G5 ♥
DC : nein
Codes : « Terre Brûlée » « Au vent » « Des Landes de Pierres » « Autour des Lacs » « C'est pour les vivants » « Un peu d'Enfer » « Le Connemara ! »
Remarques : c bo ici di dc
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